Sessions des jeunes passées et histoire

Une fois de plus, ces derniers jours, des sujets politiques d'actualité ont fait l'objet de débats de haut niveau et des demandes ont été adressées aux responsables politiques fédéraux. Ces demandes concernent l'intelligence artificielle, la santé mentale ou la mobilité. La jeune génération montre ainsi qu'elle est capable de participer aux décisions et qu'elle est prête à trouver de nouvelles solutions aux défis de notre époque.

En 2024, le Prix Jeunesse a été décerné à l'organisation STOP SUICIDE pour son engagement de longue date en faveur de la prévention du suicide chez les adolescents et les jeunes adultes en Suisse romande.

L'introduction d'une journée nationale de la citoyenneté, la révision des prix des médicaments ou la création d'un fonds de soutien à la formation initiale et continue : telles sont quelques-unes des revendications formulées lors de la Session des jeunes 2023 et remises au président du Conseil national Martin Candinas. Cette année, la session a été marquée par le discours d'ouverture de la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider et par un programme varié.
En 2023, Ursula Schneider-Schüttel a reçu le Prix Jeunesse pour son engagement politique constant en faveur de la jeunesse, en particulier pour son action en faveur d'une plus grande participation et de meilleures conditions-cadres pour les activités extrascolaires des jeunes.

Une procédure de naturalisation harmonisée, une meilleure information de la population sur le don d'organes et une réforme du 2e pilier de la prévoyance vieillesse : telles sont quelques-unes des revendications que les jeunes ont présentées à la présidente du Conseil national Irène Kälin dans le cadre de la Session fédérale des jeunes 2022. Cette session 2022 a été riche en événements. Elle a repris sa forme initiale après trois ans.

En 2022, le Prix Jeunesse a été décerné au ZETA Movement pour son engagement contre la stigmatisation des maladies mentales par le biais d'un échange honnête entre pairs chez les adolescents et les jeunes adultes.

Arrêter tous les vols intérieurs en Suisse d'ici 2030, intégrer l'éducation obligatoire au développement durable dans le programme scolaire, garantir une place financière qui n'effectue que des investissements durables et définir le greenwashing : Ce sont quelques-unes des idées pour leur vision d'un avenir durable que les jeunes ont remises au président du Conseil national Andreas Aebi dans le cadre de la Session des jeunes qui fête ses 30 ans. Une Session des jeunes 2021 riche en événements, marquée par un festival politique et des retrouvailles avec la salle du Conseil national après deux ans d'absence.

En 2021, Plan International Suisse a reçu le Prix Jeunesse pour son engagement mondial en faveur de l'égalité des sexes et des droits des enfants et des jeunes, avec un accent particulier sur les filles et les jeunes femmes.

Le 7 novembre 2020, la 29e Session fédérale des jeunes a eu lieu en ligne sous une forme réduite. Malgré cela, la Session des jeunes a permis aux participants de se divertir, en plus de discussions politiques passionnantes avec des personnalités politiques, de beaucoup d'interactions et d'une offre intéressante d'ateliers.

En 2020, Barbara Gysi a reçu le Prix Jeunesse pour son engagement en faveur de la promotion des processus politiques participatifs et de la cogestion démocratique à l'école et dans le monde du travail.

L'avenir n'est pas indifférent ! Déclaration de l'impact climatique des produits, sanctions pour les entreprises en cas d'inégalités salariales et subventions pour les médias sont les principales revendications de la Session fédérale des jeunes 2019. Une fois de plus, les jeunes participant-e-s* ont démontré leur volonté et leur capacité à participer et à vivre la citoyenneté - de la rue au Palais fédéral.

Avec le slogan "Un nouveau visage pour la politique", les participant-e-s à la Session des jeunes 2018 se sont penchés entre autres sur les jeunes queer, la transparence des entreprises et les déchets d'emballage dans le commerce de détail.

Renouveler et consolider : C'est ce qui s'est passé en 2017. Après une année riche en nouveautés, il s'agissait en 2017 de consolider les nouveaux acquis.

En 2016, la Session fédérale des jeunes a fêté son 25e anniversaire. A cette occasion, des bénévoles de la Session des jeunes ont tourné un film d'anniversaire en collaboration avec la réalisatrice Morena la Barba. L'anniversaire a en outre été célébré comme il se doit avec une exposition sur l'histoire, un quiz et un gâteau d'anniversaire.

En 2015, la Session des jeunes a fait un pas concret vers la durabilité. Grâce à la collaboration avec "Squeasy", la consommation de PET a pu être réduite à presque zéro !

Les questions écologiques ont déjà occupé les participants à la Session des jeunes à plusieurs reprises. En 2014 également, ils ont adopté deux pétitions contre le "food waste".

Alors que ces deux dernières années, la Session des jeunes s'était déroulée en deux temps dans différents endroits de Suisse, cette année, les 200 jeunes se sont réunis pour la première fois pendant quatre jours à Berne.

Peu après le durcissement du concordat sur le hooliganisme en 2012, la Session des jeunes s'est penchée sur la question de la violence des supporters et a conclu que l'utilisation d'engins pyrotechniques ne constituait pas un "comportement violent".

Un PolitBuskers a été organisé à l'occasion du 20e anniversaire de la Session des jeunes : De jeunes politiciens et politiciennes ont eu l'occasion de se mesurer les uns aux autres lors de débats et de tables rondes sur trois scènes réparties dans toute la ville.

C'est du jamais vu : en 2010, pour la première fois, une revendication a été adoptée en séance plénière sans aucune opposition. Les migrants mineurs non accompagnés doivent être privilégiés avec un raccourcissement des procédures sans perte de qualité

Peu après la fin de l'émission de casting suisse "MusicStar", l'émission de casting politique intitulée "PolitStars" a eu lieu à Berne. Les jeunes se sont montrés moins applaudis lors des pétitions : pour la première fois, le nombre de pétitions rejetées en séance plénière finale a dépassé celui des pétitions acceptées.

En 2008, outre la traditionnelle Session fédérale des jeunes, une session d'une journée a déjà eu lieu à l'occasion de chacune des sessions d'été et d'automne du Parlement. En outre, le Prix Jeunesse a été créé.

Les travaux de rénovation du Palais fédéral s'étant prolongés, la salle du Conseil national n'était disponible que le dimanche. Les jeunes ont donc organisé les débats du samedi sur la Place fédérale.

En 2006, la Session des jeunes a dû se déplacer dans les Grisons : En raison de la rénovation du Palais fédéral, la Session des jeunes s'est réunie à Laax, parallèlement aux Chambres fédérales.

En 2005, le thème "terrorisme et médias" a suscité des discussions controversées. Certaines revendications de la Session des jeunes étaient également controversées, comme par exemple la suppression de l'armée et la mise en place simultanée d'une protection civile en cas de catastrophe.

"HEALTHvetia". C'était le slogan de la Session des jeunes 2004, lors de laquelle les jeunes se sont prononcés pour plus de participation dans la politique internationale de la santé.

Les nombreux piercings des jeunes posent des défis nouveaux et inhabituels aux détecteurs de métaux du contrôle de sécurité du Palais fédéral. Et : la conseillère fédérale Ruth Metzler visite plusieurs groupes de travail.

Pas moins de trois membres du Conseil fédéral étaient présents à la onzième Session des jeunes. En 2002, le concept de "JuSe direct" a été testé pour la première fois à cet effet et a connu un franc succès.

Dix ans après la première Session des jeunes, le thème principal était à nouveau l'adhésion de la Suisse à une organisation supranationale. Lors d'une table ronde réunissant Ulrich Schlüer, Christine Beerli et Joseph Deiss, les débats ont été houleux.

Face au peu d'impact des pétitions et résolutions de la Session des jeunes jusqu'à présent, les jeunes ont décidé de créer un nouvel organe : le Forum. Le même mois, le Forum a déjà fait sa première intervention spectaculaire.

Conformément à la devise "Communication", la Session des jeunes 1999 a été retransmise pour la première fois en direct sur Internet. De plus, le Conseil fédéral a demandé la mise en place d'une plate-forme d'information sur Internet afin que les jeunes puissent s'informer sur le système politique.

La "solidarité" était le thème central de la septième Session des jeunes. Dès le discours d'ouverture, la conseillère fédérale Ruth Dreifuss a exhorté les personnes présentes à "garder les portes ouvertes aux minorités, aux étrangers et aux chômeurs".

En 1997, le concept de la Session des jeunes a été développé ; pour la première fois, des Sessions des jeunes régionales ont été organisées dans six villes suisses. Une fois de plus, les jeunes ont demandé à une large majorité d'adhérer à l'UE.

Sous le thème "Jeunesse dépendante", les jeunes ont demandé la légalisation des produits à base de cannabis et le développement de la prévention. Comme cause de la consommation de drogues, les jeunes ont identifié le manque de sécurité et d'intégration dans la "société de consommation et de performance actuelle".

"Je suis stupéfait par la spontanéité, les revendications réalistes et les capacités impressionnantes des jeunes. Leur manière d'argumenter m'a également frappé, même s'ils sont plus réalistes que les jeunes des années 70, ils n'ont pas perdu leur idéalisme", a déclaré le conseiller fédéral Arnold dans une interview. En même temps que l'adhésion à l'UE, la Session des jeunes a demandé le droit de vote et d'éligibilité pour les étrangers résidant en Suisse.

Sous le thème "Les jeunes et le climat - pas seulement des mots...", la Session des jeunes a reçu 30 000 CHF de l'OFEFP (aujourd'hui OFEV) pour soutenir des projets concrets de protection du climat. Il en a résulté, entre autres, un projet de reforestation au Costa Rica.

Prévue à l'origine pour n'être organisée qu'une seule fois, la deuxième Session des jeunes a eu lieu le 4 décembre 1993. Une pétition munie de 6000 signatures a été remise aux Chambres comme revendication centrale, demandant la création d'un parlement permanent des jeunes.

La Session des jeunes a eu lieu pour la première fois en septembre 1991, à l'occasion du 700e anniversaire de la Confédération suisse. Le point culminant : la discussion avec le président de la Confédération de l'époque, Flavio Cotti.